Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le graphisme digital sans jamais oser le demander : culture g(raphisme) est un quizz grand public, sur le thème de la créa digitale au sens large. Enjoy !
Q1 – Qu’interprète le cerveau en premier ?
Réponse : b.
Ce sont les couleurs qui sont interprétées en premier par notre cher ami le cerveau : c’est la hiérarchie de l’attraction visuelle. D’ailleurs, selon la conclusion d’une analyse menée par l’agence Curalate sur quelques 500 000 images postées sur Pinterest :
- Les rouges orangés plaisent plus que la palette des bleus
- Les visuels multicolores obtiennent plus de clics que les monochromes
- La luminosité et la saturation se portent mieux dans la moyenne : ni trop, ni pas assez
- Les images verticales entre un ratio 2:3 et 4:5 sont plus partagées sur le réseau
- Les images qui privilégient un cadrage serré aussi
- À une texture chargée autour d’un sujet, préférer une texture lisse
- Enfin un dernier conseil : couper les têtes !
… en effet, les images sans visages seraient 23% plus repinnées que les images incluant un visage.
Retrouvez les chiffres et l’infographie détaillée
Q2 – Qu’est-ce que le skeuomorphisme ?
Réponse : b.
Le skeuomorphisme est un style de design d’interface graphique qui s’inspire directement du « réel » à grand renfort de textures, effets de profondeur et éléments décoratifs.
Au skeuomorphisme s’oppose le « flat design » qui à l’inverse, est caractérisé par son minimalisme, et qui privilégie la lisibilité du message et de la forme à tout artifice superflu.
Si le skeuomorphisme a connu son heure de gloire à une époque où le design d’interface cherchait probablement ses marques auprès des utilisateurs, il est désormais largement mis K.O. dans la « battle » qui l’oppose au flat design.
Q3 – Où se trouve la ligne de flottaison ?
Réponse : b (…et a).
La ligne de flottaison qui définit la surface visible initiale au chargement d’une page web n’est évidemment pas située au même endroit selon le terminal (mobile, tablette, ordinateur portable, ordinateur de bureau ?) sur laquelle la page est consultée.
En somme, pour une même page, il existe plusieurs lignes de flottaison variables selon les configurations de lecture.
Q4 – Qu’est ce qu’une typographie websafe ?
Réponse : b (…!)
Parmi les police websafe les plus connues, on compte l’Arial, la Times New Roman, la Courier et l’inénarrable Comic sans ms, que les graphistes adorent détester.
Les typographies websafe sont à distinguer des typographies web, qui -elles- se composent d’un éventail bien plus large. Google contribue d’ailleurs au rayonnement et à l’usage de ces typographies à travers une galerie de polices gratuites et libres des droits. Rendez-vous sur www.google.com/fonts