KiwiParty : le plein de vitamines web

Ce jeudi 12 juin, c’est au beau milieu d’une grève SNCF que Vân et moi nous mettions en route pour la KiwiParty…

Kiwi-quoi ?

La Kiwiparty est un événement gratuit d’une journée, panel de conférences abordant des sujets variés sur la conception, le design et le développement web (accessibilité, standards, bonnes pratiques, ergonomie…).
Cet événement a été lancé à Strasbourg il y a quelques années par Alsacréations, qui est à la fois une agence locale et une belle communauté d’apprentissage web.
Comme le nom le laisse deviner, l’esprit est très détendu et bon enfant. Outre les conférences, quelques animations viennent égayer la journée et provoquer les rencontres entre les participants.
Et avec un succès grandissant chaque année, les vagues de pré-inscriptions sont devenues une compétition de rapidité : de quelques secondes à quelques minutes avant d’être déjà complètes !

Au programme

Le format de la journée alternait entre plénières d’1h et petites conférences de 30min se déroulant en parallèle dans 2 salles, ce qui donnait un rythme plutôt équilibré, entre sujets plus globaux et points techniques approfondis.

Petit focus sur les thématiques qui m’ont le plus accrochée :

Accessibilité : de l’utilisabilité à ARIA

BEM et line-height : le CSS pointu

Les autres conférences ne manquaient pas d’intérêt, donc voici un petit aperçu de celles que j’ai pu suivre :

Webperf

Jean-Pierre Vincent (@theystolemynick) listait ici toutes les techniques qui améliorent (ou pas, ou plus trop) la « performance » des pages web. Ce qu’on désigne par performance ici, c’est généralement le temps de chargement nécessaire avant que l’utilisateur puisse interagir avec la page.

Ce que j’en ai retenu, un peu en vrac :
– Google qui lit le javascript : cela va avoir un gros impact, car la performance va influencer énormément le taux de crawl
– éviter, autant que faire se peut, d’utiliser des widgets tiers, qu’on ne peut optimiser soi-même et qui bloquent le chargement de la page (analytics, AB testing, pubs, partage social…)
– un débit multiplié par 10 ne signifie pas du tout que le temps de chargement va être divisé par 10
– un CDN ne vaut le coup que pour des projets à échelle mondiale
– privilégier les chargements asynchrones (fonts, JS non-vital et tiers, images non-visibles..) et les exécutions non-bloquantes du JS
– utiliser dès que c’est possible le stockage en local (DOM storage, offline… peut remplacer les cookies)
– images responsive : tant que la spécification n’est pas stabilisée et implémentée, il reste plus simple et moins lourd de faire soi-même sa solution en JS
– une gestion fine du cache (serveur et navigateur) est primordiale
– grouper les fichiers (se fixer un max de 6 requêtes pour JS, CSS, fonts, sprites) et compresser (minifier, GZIP…)
– les nouveautés CSS3 permettent d’utiliser moins d’images, mais peuvent avoir un fort impact sur les temps de rendu (calcul en temps réel)
– faire de la veille et tester, tester, tester…

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Sass au service de la communication designers-développeurs

Kaelig Deloumeau-Prigent (@kaelig) nous a expliqué comment le pré-processeur Sass a permis à l’équipe du Guardian de poser les bases d’un « vocabulaire commun » entre designers et développeurs : tailles d’écrans, couleurs, styles de titres… Ce sont surtout les variables qui ont permis de poser des mots sur les éléments, des mots choisis ensemble et qui permettent une fluidité dans les échanges et le travail.
Personnellement j’ai trouvé cette présentation un peu légère pour une plénière, mais cela venait peut-être du fait de connaitre déjà ces utilisations de Sass pour se faciliter la vie.

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Les 10 qualités du chef de projet

Une belle plénière que celle-ci, par Chloé Temesvari et Philippe Roser, consacrée à tout ce qui fait un bon chef de projet, surtout au niveau du « savoir humain ».
Un peu comme pour l’accessibilité, ça semble beaucoup de bon sens, mais ça fait toujours du bien de le rappeler !

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Design de projets « horribles » : se faire plaisir

Une courte session intéressante pour tous ceux qui tremblent lorsqu’on leur parle de design pour un projet d’intranet ou de GED (Gestion Electronique de Documents) : comment se faire plaisir ou à tout le moins jouer avec les contraintes de ce type de projets.
Guillaume Hurst nous a montré comment prendre en charge ces masses de données force à hiérarchiser, simplifier, faciliter l’expérience utilisateur… Tout ce qu’on demande au design, en somme !

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En conclusion

Cette journée nous a offert un bon cocktail de connaissances et bonnes pratiques à picorer, digérer et mettre en place, un bon boost pour les futurs projets !
L’organisation détendue, les quiz et l’:after organisé en soirée ont aussi donné l’occasion d’échanger avec les autres participants, designers, intégrateurs, développeurs… Tout ça en fait un moment très sympathique !

Vous pouvez aussi consulter le compte-rendu « officiel ».

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